dimanche 21 février 2021

Jerôme Gnako



Jérôme Gnako n'est resté que deux saisons au SCO Angers (1988-89 et 1989-90) mais on peut dire qu'il a marqué les esprits des supporters pas son physique et sa technique. Si il y a un joueur du SCO qu'on puisse comparer à Jean-Marc Guillou, je pense que c'est Gnako. Après le SCO, il est parti à Monaco en première division où il s'est rapidement imposé comme titulaire indiscutable au milieu de terrain. Hélas, des problèmes de santé (genou) l'ont obligé à prendre une retraite footballistique anticipée.

Je me permets de recopier ce post de gabysco à propos de Jérôme Gnako sur Forum SCO1919.com :

Natif de Bordeaux, Jérôme fait ses classes chez les Girondins. Numéro 8 à l’ancienne, il préfigure le joueur moderne aussi physique que technique. Toutefois, sa jeunesse l’empêche de s’exprimer pleinement chez des bordelais au faîte de leur gloire. Faisant les frais d’une rude concurrence au milieu (Jean Tigana, Philippe Vercruysse, Jean-Marc Ferreri, René Girard, tous internationaux), il est contraint au départ en 1988. C’est à Alès qu’il pose ses valises. À l’époque, le club camarguais est une solide formation de D2 qui peut compter sur une génération sympathique (José Pasqualetti, Patrice Cabanel, Gilles Leclerc) ; il a même manqué la montée en 1986. Jérôme y passe une saison qui lui permet de s’affirmer à son poste. A l’issue de la saison, il rejoint Angers, toujours en D2. Il y passe deux saisons tranquilles mais les résultats ne sont pas fabuleux : 10ème en 90 et 4ème en 91. Sa technique fait néanmoins merveille en D2.

En 1991, il rejoint l’AS Monaco. Il s’impose rapidement au milieu et, dès ses débuts ,découvre les joies de la coupe d’Europe. Ainsi, en 1992, il joue la finale de la C2 face au Werder de Brême de Klaus Allofs : 2-0 pour les allemands (une coupe d’Europe en France, c’est pas encore pour cette fois). Second en championnat, il est également qualifié pour la finale de Coupe de France... qui n’aura jamais lieu en raison du drame de Furiani. Il connaît sa première sélection en équipe de France lors d’un match amical face à l’Autriche après l’Euro : il remplace Laurent Fournier à la 65e minute pour une victoire 1-0. Les années monégasques de Jérôme correspondent à l'apogée de sa carrière. En 1994, il joue la Ligue des Champions avec l'ASM à la place de l’OM et atteint les demi-finales. Fort de ses résultats, il fait un retour en bleu où il est titulaire pour une rencontre amicale contre les italiens. Cette fois-ci, il est remplacé par Vincent Guérin à la 53e minute. Malheureusement, c’est le début de la fin : blessé en fin de saison 93/94, il est condamné à partir.

Il troque la douceur monégasque contre la rigueur du climat sochalien. Cela ne lui réussit pas. Non seulement l’équipe descend en fin de saison, avec la fin de carrière des yougos Mehmet Bazdarevic et Faruk Hadzibegic, mais en plus son genou ne tient pas en place... Jérôme enchaîne les rechutes. A cela s’ajoute un zona qui l’affaiblit. A la fin de la saison, il est prêté à l’OGC Nice pour se relancer. Ses tendons ne tiennent toujours pas le choc... À 28 ans seulement, le pauvre est obligé de raccrocher les crampons. Quel dommage !

Pour plus d'infos sur Jérôme Gnako, allez donc faire un petit tour sur Rétro SCO Angers et écrivez "Gnako" dans la case marquée "Search".